Une femme, des femmes au cœur des Savanes sur un territoire d’industrie.
Elue maire en mars 2014, je représente la commune de Saint-Elie à la CCDS depuis la mandature 2020-2026, en qualité de 4ème vice-présidente, déléguée des ressources humaines et de l’organisation de l‘administration, aidée dans cette lourde responsabilité par madame FALGAREYTTES, directrice des services de l’EPCI des Savanes.
Les savanes sont le regroupement de quatre communes, KOUROU, ville urbaine, Saint-Elie, Sinnamary et Iracoubo, communes rurales.
Ce territoire rayonne des femmes connues et reconnues, et j’en veux pour preuve :
Directrice du CNES : Mme CLAIR
SMSE société Minière de St ELIE : Mme Carole OSTORERO
Directrice du Groupe TRITON : Mme Elodie DELONCA
DGS de l’EPCI : Mme Tatiana FALGAYRETTES
Directrice de l’OTIS des Savanes : Mme Stéphanie CHOCHO
Gérant de Gite à St Elie et piroguière : Mme Edienne MONTEIRO-MONTEIRO DE JESUS
Agricultrice : Mme YA SI
Agricultrice : Mme SAIBOU
Maire de la commune d’Iracoubo : Mme Céline REGIS
Maire de la commune de St-ELIE ; Véronique JACARIA
Etc…
60 % de la population des savanes sont des femmes et œuvrent activement au développement de la performance individuelle et collective, par conviction ou obligation et ce dans un environnement en mutation.
Une pluralité de femmes dont je fais partie ont réussi à poser une vision dans ce territoire attractif, celle d’une femme responsable au travail. L’industrie, l’artisanat, l’agriculture et bien d’autres sont des filières qui s’inscrivent dans une démarche de solidarité humaine et de projets ancrés dans le quotidien des habitants des savanes.
C’est ce message, vecteur de sens, que j’insuffle aux jeunes femmes en devenir, celui d’oser penser industrie pour la Guyane, comme une orientation-solution aux métiers différents. C’est possible de vouloir développer tous types d’industrie en Guyane, la Guyane est verte de son non développement, verte oui et après, osons la regarder autrement.
Tous nous sommes protecteurs, tous nous connaissons nos territoires, mais sait-on qu’il nous appartient d’exploiter nos ressources pour en faire des richesses.
Les femmes doivent s’engager, s’investir dans des métiers porteurs autour de l’industrie, qui sait !!, que sur la mine industrielle AUPLATA/AMG, des laborantines guyanaises manipulent et étudient la ressource aurifère.
Que le spatial soit dirigé de main de maître par une femme, que deux femmes maires de communes rurales soient engagées dans un processus de développement, qu’une femme DGS à la CCDS apporte une organisation des services rayonnant sur quatre communes très éloignées les unes des autres, femmes à la tête de concessions agricoles, malgré les distances et les difficultés, femmes en pirogue, femmes sous la pluie, femmes leader qui bravent aussi bien les intempéries que la vie elle-même… sont des exemples afin de mener une réflexion objective de ce que l’on peut faire à ce que l’on pourrait devenir sur ce territoire long de 12 000 mk2.
La valeur de la femme doit se voir dans ce qu’elle affiche, dans son travail, son engagement, forcez vos destins, croyez-y, une femme peut tout, elle peut et doit s’engager dans des formations ou métiers qui permettront de construire notre Guyane.
Je porte ces espoirs qui se matérialisent doucement, la femme est un pilier pour la société, la femme dans l’industrie est fondamentale.
Je remercie le directeur de la SARA, et son équipe de me permettre de partager cette vision, une entreprise qui a compris les enjeux industriels pour la Guyane.
La journée du 8 MARS est l’occasion de remercier celles d’avant nous qui ont cru, se sont battues, ont résisté pour que ce jour soit un droit consacré.
Alors Femme (s) n’ayez point de crainte, quelle que soit votre ambition, votre situation, votre parcours, oui c’est possible d’être une FEMME et de s’engager, je le fais sur le vaste territoire des savanes, entendez et faites, c’est l’essence même de votre réussite.
Ce qui me fait avancer encore plus surement et toujours, ces petites phrases qui résonnent de ma tante et ma mère toutes deux enfants de Sinnamary Fabienne FIDOLE CLET, Thérèse CHONG-GONG JACARIA :
« Fanm a rozo I ka pliyé mé pa ka janmen kasé”
« A pa lapli pou mouyé nou »